[Chattam, Maxime] La constance du prédateur

Titre: La constance du prédateur
Auteur: Maxime Chattam



Editions: Pocket
Nombres de pages!  592
ISBN:   978-2-266-31127-4


Quatrième de couverture:
Ils l'ont surnommé Charon, le passeur des morts.
De son mode opératoire, on ignore tout, sauf sa signature, singulière: une tête d'oiseau. Il n'a jamais été identifié, jamais été arrêté, malgré le nombre considérable de victimes qu'il a laissé derrière lui. Jusqu'à ce que ses crimes ressurgissent du passè dans les profondeurs d'une mine abandonnée.
Sur ses traces, Ludivine Vancker, maintenant profileuse au sein du célèbre Département des Sciences du Comportement, devra sonder les gouffres de cette âme damnée, au risque de s'y perdre elle-même.

Mon avis:
Quel plaisir de retrouver Ludivine Vancker qui a quitté SR pour la DSC, sous les ordres de Lucie Torrens une profileuse de renom. A peine arrivée dans son nouveau boulot, elle se retrouve propulsée dans le Nord de la France à la suite de la découverte d'une vingtaine de corps à demi momifiés enfermés dans une ancienne mine. Ces corps, entassés ne sont que des femmes mortes torturées dans les années 60, avec un rituel bien précis. Alors, qu'on va de découvertes en découvertes des plus morbides, la découverte d'une autre mine, renfermant elles aussi une vingtaine de victimes des années 35, femmes, hommes et enfants sème le trouble. Et quand on retrouve en forêt ou en bord de route, 2 jeunes femmes mortes torturées, plus une disparue, plus de doute possible on a affaire à un tueur en série.
Ludivine n'aura de cesse de retrouver Chloé, la dernière disparue, au risque de s'y brûler les ailes.

J'ai été happée par ce roman d'une noirceur digne de Chattam, on se retrouve telle une balle de ping pong à partir dans tous les sens, avec à chaque fois se dire,
" ah mince, c'est quoi ce bordel ", on va de découverte en découverte et quand on voit la fin se profiler, et bien non lecteurs lectrices ce n'est pas fini ... Et la fin est stupéfiante, on en reste sans voix.
Merci Monsieur Chattam, un gros coup de coeur

Merci Louloute, ça donne envie !